La vie du sol

La vie du sol

La vie du sol joue un rôle essentiel dans le développement de nos plantes. Des milliards d’organismes vivants au centimètre carré se déplacent et travaillent constamment sous nos pieds.

Il serait bon de considérer le sol qui nous nourrit comme un grand organisme vivant complexe et fragile, pour nous guider dans les actions à mener au jardin.

Nous pouvons classifier la vie du sol par taille :

Type

Taille

Représentants

Mégafaune

Plus de 8 cm

taupes, campagnols, orvets

Macrofaune

de 8 cm à 4 mm

vers, cloportes, escargots

Mésofaune

de 4 mm à 0,2 mm

collemboles, acariens

Microfaune

de 0,2 mm à 200µm

nématodes

Microorganismes

Moins de 200µm

bactéries, champignons

Un orvet découvert sur le terrain de Mosles. Un très bon auxiliaire pour nos jardins. Il participe à la vie du sol et se nourrit de limaces, insectes, araignées, cloportes, escargots, vers…

La majorité de ces animaux ont un rôle dans la décomposition des matières organiques et tous ont leur impact dans la vie du sol.

Les petits organismes (vers, insectes, acariens…) commencent par décomposer et fragmenter la matière morte et vont créer ce qu’on appelle l’humus.

L’humus est ensuite exploité par les microorganismes (bactéries et champignons) pour minéraliser les éléments. Cette action permet d’apporter tous les éléments nutritifs nécessaires au bon développement des plantes.

 

Le cycle de la matière organique

Afin de protéger ce monde vivant indispensable à la vie de nos plantes, il existe 2 actions principales :

1) Éviter au maximum le travail du sol

Le travail du sol peut bouleverser de manière très violente l’écosystème. A titre indicatif 80 % de l’activité biologique d’un sol peut être détruite par un simple passage de charrue. Imaginer l’état de la maison du vers de terre après un labour.

2) Le paillage

A l’abri des rayons ultraviolets du soleil et pourvue d’une nourriture abondante, l’activité souterraine va pouvoir ainsi prospérer.

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