La bâche a cela d’intéressant qu’elle couvre de grandes surfaces et permet d’obtenir rapidement un couvert où peu de choses pourront pousser. De plus, ce sont des anciennes bâches d’ensilage que nous avions récupérées pour soutenir la seconde vie d’un plastique et ainsi éviter un enfouissement trop rapide. Initialement installées pour venir à bout de certaines plantes qui poussent en abondance au Danub’, les bâches ont été retirées la semaine dernière et laissent toutefois un petit goût amer.

Voici un petit retour sur les points qui nous semblent importants à partager avec vous, si vous avez l’idée de bâcher :

• le type de bâche est important: la nôtre comportait un film plastique transparent qui s’est décollé de la bâche et a démarré une décomposition en une année seulement
• la bâche n’éradique pas les plantes: elle les ralentit certes, mais vous pouvez voir sur l’image que de grandes quantité de racines d’orties demeurent encore sous la bâche
• la bâche se fait très vite envahir: au Danub’, les orties ont su repousser dessus, la laissant invisible pour quelqu’un qui ne saurait pas qu’elle est là. Un entretien régulier est donc obligatoire.
• le temps d’installation et de retrait est important au regard de ce qu’elle apporte vraiment

L’expérience de la bâche n’est donc pas concluante. Elle a ses avantages mais elle a de gros inconvénients. Nous cherchons donc maintenant du côté des couverts végétaux pour jouer ce rôle de régulateur, plus naturel. On vous tiendra informés de nos avancées !